Dans le cadre des travaux du futur Musée de la Tapisserie de Bayeux, l'oeuvre millénaire pourrait être prêtée aux Britanniques. La ville de Bayeux a rappelé les conditions d’un éventuel prêt de la Tapisserie, qui permettrait - durant la période de travaux - de proposer au public britannique d'admirer la célèbre broderie.
Tapisserie de Bayeux

Un prêt envisageable dans le cadre du futur Musée de la Tapisserie de Bayeux

L’éventuel prêt de la Tapisserie s’inscrit dans le cadre du projet du futur musée de la Tapisserie.

« Le plus important étant la conservation de l’œuvre, la ville et les services de l’État sont ouverts au prêt mais selon certaines conditions » souligne Patrick GOMONT, Maire de Bayeux.

Ce prêt ne pourra être effectif avant l’horizon 2023, soit durant la dernière phase de travaux du Musée, lors de la fermeture au public (dont la période n’est pas encore programmée).

Un programme d’études préalables à une éventuelle intervention de restauration est en cours d’élaboration, et doit aboutir à la stabilisation de l’œuvre.  C’est cette stabilisation qui, seule, permettrait de décider d’un prêt à l’issue de l’intervention.

Une formidable opportunité à réfléchir

Un tel prêt ne peut intervenir sans la mise en place d’un partenariat institutionnel fort entre les Britanniques et les Français. Une collaboration qui doit être engagée au premier semestre 2018.

Créer une collaboration institutionnelle entre le Musée de la Tapisserie et les musées britanniques (British Museum, British Library, National Gallery…) pourrait permettre :
-    d’accompagner et nourrir le projet dans sa dimension muséographique ;
-    un éventuel co-financement ;
-    un partenariat sur le projet de restauration.

"Une formidable opportunité à réfléchir" commente Loïc JAMIN, Maire-adjoint en charge des musées, de la promotion de la ville et de la valorisation du patrimoine.

Si un prêt venait à être effectué, l’œuvre devra retrouver son écrin lors de la réouverture du musée au public, au printemps 2024, quelques mois avant le 80e anniversaire du Débarquement et de la bataille de Normandie, pour le plus grand plaisir de tous les visiteurs, notamment le public britannique qui représente 25% de la fréquentation globale du musée, scolaires compris.