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Expression du 9 septembre 2025 - Les journalistes à Gaza - Gaza et la liberté de la presse

A Gaza, les journalistes meurent en nombre. La presse internationale s’en est fait l’écho lors du 1er septembre lors d’une journée spéciale.

A la veille du Prix des Correspondants de guerre 2025, nous souhaitions relayer ce cri d’alarme. L’an dernier, Rami Abou Jamous a été récompensé deux fois, dans la catégorie Presse écrite et TV grand format. Mahmud Hams a reçu le prix Photo et Saher Alghorra celui de jeune reporter. Les reverrons-nous cette année ?

Fatima Hassouna, photojournaliste palestinienne. Capture d’écran. 20 minutes.

Depuis le début du conflit, quelque 200 journalistes ont été tué.es dans des frappes israéliennes, sans compter les blessé.es. Deux exemples emblématiques pour mettre des noms sur ces victimes : Fatima Hassouna, photojournaliste palestinienne de 25 ans, ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués, mercredi 16 avril, lors d'une frappe israélienne sur le nord de Gaza.

Fayez Aref Abu Khousa, un des journalistes qui collaborent avec France Télévisions au Proche-Orient, a été touché, lui, par une attaque de drone dans la bande de Gaza, mercredi 2 juillet.

Malgré les demandes et les recours judiciaires, Israël interdit toujours l'entrée de la presse internationale dans l'enclave depuis plus de deux ans, officiellement pour des raisons de sécurité. Si les journalistes palestinien.nes n'étaient pas là, il serait très difficile de documenter l'horreur vécue par les civils gazaouis depuis les attaques terroristes du 7-Octobre et la réponse massive et meurtrière de l’État hébreu. Reporter sans frontières dénonce des assassinats ciblés. "Les journalistes font un travail d'une difficulté qui est difficilement imaginable, ce sont aussi des civils qui font la queue pour la nourriture, pour l'eau et qui, en plus de cela, continuent d'informer jusqu'à l'épuisement", déplore le directeur général de RSF. "Les journalistes, à Gaza, sont pris entre deux feux, entre la censure du Hamas et la menace des forces armées israéliennes", résume-t-il.

Nous aurions aimé que l’ensemble du conseil municipal puisse s'exprimer à ce sujet, et profiter de l'exposition médiatique de la ville pendant l'été, mais cela nous a été refusé à cause d’une application pointilleuse du règlement intérieur (demande pour une question diverse à la fin du conseil municipal envoyée avec 45 heures d'avance au lieu des 48 prévues). Nous le regrettons sincèrement, les reporters que nous célébrons tous les ans auraient mérité que nous puissions au moins en débattre.

Sources :

Agnès FURON, Dario PIZZUTO, Stéphanie ASTIER et Richard BROUZES

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